L’activité progresse dans les services

Pour le cinquième mois consécutif, l’indice du climat des affaires calculé par le cabinet Markit, progresse en juin et atteint désormais son plus haut niveau depuis quatre ans.

L’horizon se débouche peu à peur sur l’économie française. Le dernier baromètre réalisé par la société Markit, souvent décrypté par les milieux financiers, confirme cette évolution que beaucoup d’observateurs jugents trop lente au regard des taux de PIB nregistré l’an dernier en Grande-Bretagne et en Allemagne. L’étude sur base sur une moyenne de 50 points au-delà laquelle les secteurs d’activité sont considérés en croissance. Sous ce seuil, Markit parle de « récession ».

L’indice français remonte régulièrement depuis un an, mais il avait franchi un cap important en février dernier en passant dans le vert (de 49,3 à 52,2 points). En juin le même curseur atteint 53,4 points, son plus haut niveau depuis août 2011.

L’embellie se fait surtout sentir dans le secteur des services qui grimpe à 54,1 points, après 52,8 en mai (54,1 points contre 52,8 points le mois précédent). L’industrie manufacturière progresse légèrement et passe en phase de croissance (50,5 après 49,4) après une contraction de douze mois consécutifs.
L’économiste de Makrit Jack Kennedy, économiste chez Markit, observe un redressement « des perspectives d’activité des prestataires de services », lesquelles atteignent « leur plus haut niveau depuis plus de trois ans, témoignant de l’optimisme croissant des entreprises françaises quant à une reprise durable de l’économie ».
En juin, le cumul des nouvelles commandes croît depuis sept mois consécutifs  et l’emploi progresse pour le quatrième mois d’affilée, à un taux de croissance jugé «relativement stable», avec des disparité toutefois  entre les deux secteurs: si les prestataires de services augmentent leurs effectifs, les fabricants continuent de supprimer des postes.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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