Sous sa nouvelle forme, l’allocation équivalent retraite (AER) pourra s’appliquer aux générations nés entre juillet 1951 et décembre 1953.
A nouvelle vie, nouveau nom. Rétabli sous la pression des syndicats et des parlementaires de l’opposition après sa suppression en 2010 (la troisième en près de cinq ans), l’allocation équivalent retraite (AER) va devenir l’allocation transitoire de solidarité (ATS) mais son principe va rester le même : elle se traduira par le versement d’une allocation minimum de 1 000 euros au bénéfice des demandeurs d’emploi « âgés » qui souhaitent faire la jonction entre la fin de leur indemnisation chômage et leur pension de retraite.
Prorogée jusqu’en 2014, cette mesure devrait concerner quelque 11 000 personnes (seuls les générations nées entre juillet 1951 et décembre 1953 seront prises en compte dans le calcul de la nouvelle ATS).
Le dispositif devrait générer une dépense supplémentaire de 30 millions d’euros pour l’Etat.
En 2009, la suppression de l’AER avait fait bondir les syndicats, ceux-ci l’estimant particulièrement malvenue au moment où le chômage explosait.