Les associations d’investisseurs locaux

Réunir des fonds est souvent une des parties les plus ardues de la création d’une entreprise. Mais parfois la solution se trouve auprès des associations d’investisseurs locaux, auxquels on ne pense pas toujours…

Le principe

 

Les Clubs d’Investisseurs pour une Gestion Alternative Locale de l’Epargne Solidaire (CIGALES) regroupent des particuliers désireux d’agir de front pour le financement de la création d’entreprises locales.

Chaque CIGALES réunit de 5 à 25 personnes physiques pour une durée de 5 ans renouvelable une fois. Elle est indivisible.

Leurs membres épargnent des sommes allant de 8 à 500 euros chaque mois, fonds qui sont ensuite investis dans des projets de création ou de développement d’entreprises. Les CIGALES respectent une charte commune, qui établit un certain nombre de critères éthiques, demandant notamment le respect de certaines valeurs écologiques et sociales. Toute entreprise respectant ces critères peut-être financée par les CIGALES. Certaines conditions de sélection peuvent aussi être basées sur l’intérêt et les compétences des membres, mais aussi sur une zone géographique.

Les dossiers sont soigneusement étudiés afin de sélectionner les projets les plus viables, et les créateurs les plus motivés et compétents. L’épargne investie ne peut dépasser 33% du capital de la société et, au bout de quelques années, les entreprises sont tenues, dans la mesure du possible, de racheter les parts investies par la CIGALES.L’intervention des CIGALES tourne souvent autour de 3 000 €, mais plusieurs CIGALES peuvent décider de se grouper afin d’investir un montant plus élevé.

 

Contacts utiles

 

Fédération des CIGALES
61, rue Victor Hugo

93500 PANTIN
Téléphone : 01.49.91.90.91
Internet :www.cigales.asso.fr

Association Territoriale des CIGALES de Paris
MAAFORM

Contact :Nathalie Boccas

01.41.71.00.92

 

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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