Macron : «la vie est plus dure pour un entrepreneur que pour un salarié»

Interrogé sur RMC, le ministre de l’Economie a caressé les entrepreneurs dans le sens du poil en affirmant qu’ils avaient moins de garanties que leurs personnels.

Emmanuel Macron, en campagne pédagogique avant la présentation de son projet de Loi sur les Nouvelles Opportunités Economiques (Noé), est intervenu ce mercredi matin sur RMC et BFM TV pour évoquer le plan d’urgence contre le chômage dévoilé le 18 janvier par le président de la République François Hollande. Dans ses propos, le ministre s’est attaché à souligner que les mesures annoncées (prime à l’embauche, plan formations, aides à l’apprentissage) ne constituent pas une fin, mais un prélude à un chantier de plus grande ampleur : « Le président de la République a lui-même ouvert des voies et il est évident qu’il faut s’y engouffrer, pousser, pour aller encore plus loin».

Simplifier la législation du travail

Sur le Code du Travail, qui sera réorganisé dans la cadre d’un projet législatif soutenu par la ministre Myriam El Khomri, Macron se garde bien d’entrer les détails, et encore moins d’évoquer la mise en place d’un contrat de travail unique, qui changerait les règles du CDI actuel, totem auquel l’Elysée ne souhaite pas toucher avant 2017. « Ce que dit le président, c’est qu’il faut continuer à simplifier l’embauche et le licenciement. Quand on peut s’organiser de manière plus souple, on peut s’adapter. Il y a beaucoup de patrons qui veulent pouvoir s’adapter et éviter de détruire des emplois ». Pour Bercy, le maître-mot c’est « la visibilité » : « il faut en donner à l’entrepreneur qui se dit aujourd’hui ‘est-ce-que j’ai le droit de me tromper? Est-ce que si ça va mal demain, je pourrai m’adapter » ?
Et d’ajouter : « la vie d’un entrepreneur est bien souvent plus dure que celle d’un salarié. Il ne faut jamais l’oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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