Tati : licencié pour avoir dénoncé le vol de la directrice de magasin

Un agent de sécurité d’un magasin Tati s’est fait licencier après avoir dénoncé la responsable de l’établissement qu’il avait surpris en flagrant délit de vol.

« Mon métier c’est de repérer les voleurs, alors qu’en j’en vois un, je le dénonce » a témoigné ce vigile de 34 ans, ancien employé par la société de Gardiennage Sécurité Privée qui l’avait affecté à la surveillance d’un magasin Tati, à Dieppe (Seine-Maritime).

Le 29 juin 2011, il est peut-être même allé trop loin dans le respect de sa conscience professionnelle : alerté par une femme de ménage, il découvre dans le bureau de la directrice du magasin un sac rempli d’articles Tati.

Après s’être avisé auprès des salariées que leur supérieure n’était pas passée à la caisse ce jour-là, il décide de ne rien dire dans un premier temps et de tenter de prendre la voleuse en flagrant-délit. Trois jours plus tard, il y parvient et demande à la directrice d’ouvrir son sac : sous les yeux du vigile et de plusieurs de ses salariés, elle prend la fuite et revient peu après…avec le même sac, mais complètement vidé !

Il en informe le responsable commercial de Tati, et sa propre direction qui le félicite du travail réalisé. Il part alors en vacances d’été et c’est à son retour que ses supérieurs lui proposent une rupture conventionnelle de contrat ou une mutation en Auvergne. Devant son refus, GPS le licencie.

Pour le vigile, cette sanction n’est pas due au hasard : il fait immédiatement le lien avec l’affaire de vol chez Tati.
Ce que dément l’enseigne Tati selon laquelle les accusations de vols portées contre sa gérante sont « fausses » : le magasin a d’ailleurs porté une plainte pour diffamation au commissariat de Dieppe.

Ce litige a également examiné par le conseil des prud’hommes qui a ajourné sa décision.

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