Comme en 2015, l’économie française devrait débuter l’année sur un rythme élevé, confirme la Banque de France dans sa dernière estimation de croissance.
Pour le gouvernement, qui table sur 1,5% de croissance en 2016, le quart du chemin devrait être accompli à l’issue du premier trimestre. La dernière tendance anticipée par la Banque de France rejoint celle de l’Insee qui entrevoit une progression du PIB de +0,4% entre janvier et mars.
Il y a un mois, l’institution financière avait révisé cette note en légère baisse (0,3%) en raison des mauvais clignotants de la conjoncture internationale, et d’un ralentissement des commandes dans quelques secteurs-clés de l’économie française, l’industrie, le bâtiment et même les services.
Inversion du chômage en 2016 ?
Finalement, ce léger trou d’air s’est résorbé et l’activité a retrouvé le rythme prévu. Sur l’ensemble de l’année, le PIB devrait atteindre, selon le gouvernement, un niveau de progression proche de +1,5%, supérieur à celui de 2015 (+1,1%), mais encore trop faible pour que s’enclenche une réelle inversion de la courbe du chômage. L’horizon reste donc bouché pour François Hollande d’autant que l’agence économique Moody’s, qui anticipe 1,2% de croissance, est moins optimiste encore que l’exécutif français.
Point positif toutefois : la Banque nationale affirme, enquête de conjoncture à l’appui, que la reprise du premier trimestre se poursuivra au cours du mois d’avril, grâce notamment à une intensification de la production et des commandes dans le secteur industriel. Après une nouvelle passe difficile au cœur de l’hiver, le bâtiment devrait aussi connaître une en ce début de printemps. Dans les services, l’activité continuera à évoluer dans le sens du vent, mais à un rythme « moins soutenu » par rapport aux mois précédents.
Une conjonction d’éléments positifs qui devrait permettre à l’économie française de confirmer, au deuxième trimestre, son score du premier (+0,4%).
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