L’enregistrement d’une marque est une activité essentielle pour une entreprise. Le signe de reconnaissance d’une entreprise opérant sur un marché compétitif représente un avantage concurrentiel indispensable, mais seulement et exclusivement s’il est protégé de manière adéquate. N’attendez pas que votre entreprise soit connue, d’autres pourraient profiter de vos efforts. N’attendez pas que quelqu’un s’approprie votre nom ou votre logo. Pourquoi enregistrer une marque ? Protéger sa marque est extrêmement important pour éviter des risques et d’éventuels futurs efforts financiers ! L’enregistrement d’une marque auprès des organismes compétents confère au propriétaire des droits d’utilisation exclusifs. Sans enregistrement de marque, vous êtes propriétaire de quelque chose que vous utilisez, mais qui n’est pas enregistré. Si vous rencontrez des problèmes liés à votre marque, nous vous recommandons de faire appel à un avocat en droit des marques. En procédant à l’enregistrement d’une marque, on obtient une protection, indépendamment de la notoriété acquise. Par conséquent, afin de pouvoir défendre votre marque contre la contrefaçon, il est préférable de procéder à l’enregistrement de vote marque. En enregistrant votre marque, vous pourrez engager des actions rapides et peu coûteuses contre toute personne qui tenterait d’enregistrer des marques identiques ou similaires à la vôtre. Les procédures d’opposition ont des coûts moins élevés que les procédures devant les tribunaux et des délais sont beaucoup plus courts. Seuls les propriétaires d’une marque déposée peuvent engager une procédure d’opposition. Mieux vaut prévenir que guérir ! L’enregistrement d’une marque permet d’obtenir un monopole pour une durée de 10 ans renouvelable indéfiniment. Elle permet également des actions défensives plus rapides et moins coûteuses. En résumé, voici pourquoi il est préférable d’enregistrer une marque : Créer un monopole sur sa marque et ainsi interdire son utilisation par des tiers.Empêcher des tiers de s’approprier la marque que vous avez créée.Possibilité d’attaquer toute personne déposant une marque identique ou semblable à la vôtre par le biais d’une procédure d’opposition.Votre marque représente l’image de votre entreprise et offre aux consommateurs un point de référence sur la qualité et l’origine des produits qu’ils ont l’intention d’acheter. Votre marque est la pierre angulaire de votre stratégie industrielle. Si vous ne la défendez pas, vous donnez à vos concurrents la possibilité de profiter de vos efforts professionnels et économiques. En déposant votre marque, vous bénéficiez d’une protection pendant 10 ans, renouvelable indéfiniment. En enregistrant votre logo, vous pouvez empêcher quiconque d’utiliser, d’imiter et d’exploiter un signe identique ou similaire au vôtre (même un nom de domaine). La marque d’un produit ou d’un service peut devenir synonyme de grande qualité dans l’esprit des consommateurs et, de ce fait, devenir un atout économique pour votre entreprise. Ne permettez pas aux autres de profiter de votre investissement. Comment enregistrer une marque ? Si vous souhaitez déposer votre propre marque en France, vous devez faire un dépôt auprès de l’INPI. Cet organisme est en charge de protéger les créations, mais aussi la propriété industrielle et intellectuelle. Comme nous l’avons vu plus tôt, une fois enregistrée, votre marque est protégée pendant 10 ans. Vous

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Le rebond des immatriculations enregistré le mois dernier ne compense pas le gel, les reports ou l’abandon des projets observés pendant la longue période de confinement. Le confinement n’est pas propice à l’entrepreneuriat : dans un contexte économique où l’activité de très nombreux secteurs a été réduite à néant, les candidats à la création ont, de gré ou de force, interrompu leurs projets et attendu des jours meilleurs pour se projeter. Cet arrêt brutal des initiatives se lit dans les pointages successifs réalisés par l’Insee : le nombre d’immatriculations recensés en mars, point de départ du confinement de la population (le 17) avait chuté de 25,7% ; Le mois suivant, alors que la crise sanitaire était à son plus fort, le même chiffre avait dévissé à près de – 34%. Certes, les statistiques marquent un fort rebond en mai (+59,9%) – mois au cours duquel la première phase du déconfinement progressif a été engagé – mais la hausse, imputable à un effet naturel de rattrapage, reste inférieure au rythme de créations qui caractérisait la période d’avant-crise, au milieu de l’hiver. 15 000 créations en moins par rapport à février Trois chiffres illustrent ce retard à l’allumage : sur le mois dernier, l’Insee a comptabilisé 54 967 nouvelles entreprises, soit 20 000 de plus qu’en avril, et 3 000 supplémentaires par rapport à mars. En février, avant que l’épidémie ne se déclenche et n’entraîne d’importantes mesures de restrictions (dans les déplacements notamment), ce total s’élevait à près de 70 000. En résumé : la tendance générale estimée sur les 55 jours de confinement total, traduit une baisse de -31% par rapport au même trimestre en 2019, avec un fort déficit (-6,1 points) dans les activités de « soutien aux entreprises » : pour ce seul secteur, l’Insee observe un recul global des immatriculations sur les trois derniers mois de -12 400, impact qui s’est surtout fait sentir dans un métier : les services de conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (–3 900 créations sur la période considérée). A noter qu’à partir de la levée progressive des mesures sanitaires, le 11 mai, la part des micro-entreprises dans le mouvement global de reprise des immatriculations, est plus faible que celle des entreprises (+64% contre +56%). Toutefois, le nombre de nouveaux auto-entrepreneurs représentent encore plus de la moitié des créations lancées en mai : L’Insee en comptabilise 28 983. Les projets visant à lancer une activité dans le secteur immobilier (+130 %), les transports et l’entreposage (+ 122%) et le commerce (+ 88%) ont connu les rebonds les plus nets.

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Les chiffres définitifs publiés par l’Insee confirment une nette reprise de l’intérim l’an dernier et la poursuite d’une assez bonne dynamique dans le secteur tertiaire. 187 200, c’est l’un des chiffres-clés à retenir pour l’année 2016. Il s’agit du volume d’emplois créés dans le cœur du tissu économique français, une valeur nette obtenue après la prise en compte des suppressions de postes. Le bilan s’affiche en hausse de +1,2% par rapport à 2015 et atteint son meilleur niveau depuis 2007, dernière année avant la crise, mais le rythme observé par l’Insee reste faible par rapport à celui qui fut enregistré à l’époque (298 000 créations nettes dans le secteur marchand). Sur le plan purement statistique, la performance de 2016 se rapproche davantage de celle de 2006 (188 900) pourtant alimentée par un taux de croissance plus deux fois supérieur au PIB d’aujourd’hui (+2,4% contre +1,1%). L’industrie et la bâtiment toujours en crise D’après l’Insee, une nette poussée s’est fait sentir au dernier trimestre, avec un flux de 64 400 créations de postes sur la période, couronnant sept mois d’affilée de hausse dans les secteurs marchands non agricoles. Cette embellie trouve sa source dans l’intérim, en progrès de +12% sur l’ensemble de l’année écoulée, de +6,1% entre octobre et décembre. Les services confirment leur redressement avec un total de 34 500 créations d’emploi hors intérim. En revanche, le solde reste négatif dans l’industrie et la construction : 5 500 emplois ont été perdus dans les usines au dernier trimestre, soit 24 900 sur l’année, et 2 200 dans le bâtiment au dernier trimestre et 10 800 en un an. Une mauvaise spirale qui vient de loin surtout pour l’industrie qui a perdu un quart de ses effectifs en quinze ans, soit près d’un million d’emplois. Pour la construction, la rupture date de 2008 et de la crise économique, mais aussi des mesures d’austérité qui se traduites par des baisses d’investissement publics dans les territoires : 200 000 postes ont disparu dans le secteur sur la dernière décennie.

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