La création d’entreprise est-elle plus simple pour la génération Y ?

Selon une étude de HSBC, la réussite des entrepreneurs issus de la génération Y serait supérieure à celle de leurs aînés.

Longtemps, les jeunes issus de la génération Y, âgés de 20 à 35 ans aujourd’hui, n’ont pas eu bonne presse : nés avec l’explosion des ordinateurs personnels vite entraînés dans le tourbillon internet, les employeurs les moins « in » leur reprochaient une introversion naturelle, aggravée d’un dilettantisme au travail qu’ils imputaient à leur addiction aux jeux vidéo et leur propension à vivre avec d’éternels écouteurs dans les oreilles.

Fortune personnelle

Une étude menée par HSBC bat en brèche une partie de ces clichés : ces jeunes trentenaires se révèlent de bons entrepreneurs qui saisissent au bond les immenses potentialités commerciales de la nouvelle économie avec laquelle ils ont grandi, contrairement à leurs aînés qui ont dû s’y adapter, parfois dans la douleur, pour rester dans le coup. Selon le groupe bancaire, cette génération longtemps honnie par la vieille garde, tenterait sa chance plus tôt : dans les 8 pays où l’étude a été réalisée, il ressort que la moyenne d’âge à laquelle ces « geeks » créent leur business se situe à 28 ans. Ceux qui ont plus de 55 ans ont lancé le leur beaucoup plus tard, à 42 ans en moyenne.

En plus d’être précoces et pressés, ils auraient cette étincelle de chance et ce surcroît de talent qui leur garantiraient une meilleure réussite professionnelle, pour peu d’ailleurs que celle-ci se mesure à la seule épaisseur d’un compte en banque. Selon HSBC, la fortune personnelle des entrepreneurs de la génération Y atteindrait 4,8 millions de dollars, loin devant celle de la génération précédente (3,7 milliards). En France, le chiffre d’affaires des entreprises de la génération Y serait cinq fois supérieur à celles d’entrepreneurs de plus de 55 ans.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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