Prime d’activité : 250 euros maximum

La nouvelle enveloppe destinée aux travailleurs modestes s’élèvera à 250 euros maximum, a souligné le ministre François Rebsamen.

La prime d’activité sera étendue aux étudiants salariés et aux apprentis dès 2016. Environ 200 000  nouveaux bénéficiaires sont concernés, mais cet élargissement n’aura pas ou peu d’impact sur le budget global que le gouvernement souhaite maintenir à 4 milliards d’euros par an. Il faudra pourtant faire des choix. Certains anticipent déjà une légère perte dans les montants initiaux.
Sur France Bleu Bourgogne, le ministre du Travail François Rebsamen a déclaré que cette prime atteindra « 250 euros maximum » et qu’elle sera un instrument incitatif « pour reprendre un emploi».

Un climat social apaisé ?

Concrètement, le nouveau dispositif, qui fusionne le RSA Activité et la Prime pour l’Emploi (PPE), s’adressera aux travailleurs percevant un salaire inférieur à 1 400 euros nets. L’épaisseur des enveloppes variera en fonction des situations familiales : les plus grosses sommes iront aux familles monoparentales ou aux ménages avec deux enfants (au moins) mais gagnant peu : un smic à 100% pour l’un des deux parents, et un salaire à temps partiel pour l’autre. 4 à 5 millions d’actifs sont concernés, dont le jeunes de moins de 25 ans, avec les étudiants salariés et les apprentis.

Interrogé sur la réforme du dialogue social, qui doit aboutir, pour les entreprises de moins de 300 salariés, au regroupement des différentes instances au sein d’une Délégation Unique du Personnel (DUP), et, pour les TPE, à la mise en place de commissions régionales représentatives pour les salariés et les employeurs, François Rebsamen parle d’une réponse à une exigence «démocratique d’une part, avec la représentation de tous les salariés, et d’efficacité économique d’autre part ». Selon le ministre du Travail, « le dialogue social dans l’entreprise est trop formel, pas assez intéressant. Cela permettra aux entreprises de réduire le nombre de réunions stratégiques à trois, les rendant ainsi plus efficaces et plus intéressante pour susciter des vocations. Cela donnera plus de souplesse aux entreprises et un climat social apaisé ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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