Le porte-parole du gouvernement a assuré qu’aucune hausse d’impôt ne sera décidée, malgré les efforts budgétaires que Bruxelles réclame à la France.
Hier, Bruxelles a donné deux ans de plus au gouvernement française pour réduire le déficit budgétaire de l’Etat et la faire passer sous la barre des 3% du PIB comme le prévoient les fameux critères de Maastricht. Le nouveau délai court donc jusqu’en 2017, bien que Paris eût préféré fixé une date butoir en 2018.
4 milliards d’économies
En attendant, la France a été invitée par le vice-président de la Commission de Bruxelles Valdis Dombrovskis à « effectuer un effort de redressement budgétaire cette année équivalent à 0,5 point de PIB, alors qu’elle n’en prévoit pour l’instant que 0,3, ce qui impose au pays des efforts supplémentaires ».
Il faudra donc trouver 4 milliards d’euros pour tenir cet objectif, mais « sans augmenter les impôts » a souligné le porte-parole du gouvernement et ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, invité par France 2. Il a seulement souligné que des économies devront être « réalisées dans tous les secteurs » sauf dans le budget de la Défense qui reste « sanctuarisé ».
Rappelons que l’impôt sur le revenu payé par 9 millions de français sera baissé, et même supprimé pour ceux qui étaient jusqu’alors inclus dans la première tranche.