Un mail qui tombe subitement, disant ceci : « rendez à l’entreprise votre pass de sécurité » suivi des formules convenues utilisées pour annoncer un licenciement. Ce message, les 1 300 salariés travaillant pour la filiale de l’assureur britannique Aviva, l’ont reçu vendredi dernier. C’était une erreur.
L’erreur est humaine. Au sein d’Aviva Investors, filiale de l’assureur britannique Aviva, elle fut aussi grossière : vendredi dernier, les 1 300 salariés de l’entreprise ont reçu chacun un mail de leur direction leur annonçant un licenciement sec, agrémenté des plates formules utilisées dans ce type de situation.
Le message leur demandait ainsi de rendre leur pass d’accès au bâtiment ainsi que tout objet appartenant au groupe, avec cette conclusion : « Je voudrais saisir cette occasion pour vous remercier et vous souhaiter le meilleur pour l’avenir ».
Excuse
Leur sang n’a fait qu’un tour d’autant qu’Aviva connaît actuellement des difficultés économiques qui ont récemment conduit certains de ses hauts dirigeants à laisser leur fauteuil.
Mais de fil en aiguille et de bouches à oreilles, les 1 300 destinataires de ce mail se sont rendus compte que quelque chose clochait : pourquoi licencier tout le monde ?
En fait ce courriel n’était adressé qu’à une personne. Suite à une erreur de manipulation du service DRH, il a été envoyé à l’ensemble des salariés.
Sitôt la bourde révélée, le personnel a reçu un nouvel e-mail de la DRH, s’excusant cette fois de l’erreur commise.
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