Bruxelles veut aider des anciens Peugeot licenciés pour cause de mondialisation

Le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM) a été constitué en 2006 pour favoriser la réinsertion des salariés de l’Union licenciés à cause du déséquilibre du commerce mondial. La Commission européenne souhaite en débloquer 12 millions d’euros au bénéfice de 2 000 anciens salariés français de Peugeot, licenciés en 2009 et 2010. Le but est, entre autres, de soutenir l’entrepreneuriat.

Preuve de la réalité des dégâts engendrés par la mondialisation, l’Europe a constitué en 2006 un fonds spécial visant à faciliter la réinsertion des salariés victimes des nouvelles règles du jeu du commerce international. Il s’agit du FEM, le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation, qui reçoit, chaque année, une dotation de 500 millions d’euros.

Soutenir la création d’entreprise

Ces sommes sont reversées dans les pays membres impactés au bénéfice des salariés licencies. Le FEM ne finance pas les allocations chômage mais soutient les demandeurs d’emploi dans leur recherche d’emploi, leur nouvelle orientation professionnelle, leur reconversion, leur formation. Les fonds apportés visent aussi à valoriser l’entrepreneuriat et l’emploi indépendant. En clair, il encourage indirectement la création d’entreprise.

D’anciens salariés de Peugeot, licenciés en France en 2209 et 2010, devraient bénéficier de l’aide du FEM. 2 089 d’entre eux sont potentiellement concernés. Le total de la somme s’élèverait à « 12 millions d’euros » a précisé une porte-parole de la Commission Européenne.

Plan social au sein de PSA Peugeot Citroën

Conformément aux textes européens en vigueur, c’est la France elle-même, Etat membre de l’Union, qui a sollicité cette demande de subventions. Validé par les commissaires, la requête doit être maintenant examinée par les parlementaires de Strasbourg et le Conseil des ministres européens.

Elle ne porte pas sur les 8 000 suppressions de postes récemment annoncées au sein de PSA Peugeot Citroën , qui a annoncé début juillet la suppression prochaine de 8 000 postes en France, avec, en point de mire, la fermeture de l’usine d’Aulnay en 2014.
Depuis sa création fin 2006, le FEM « a versé plus de 440 millions d’euros pour soutenir environ 91.000 travailleurs » en Europe, a rappelé Mme Traynor.

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