Attentats : la réaction du patronat

Les principales organisations patronales françaises ont exprimé leur solidarité à l’égard des victimes de l’attentat terroriste qui a ciblé le journal Charlie Hebdo, et se sont engagées dans la défense de la liberté d’expression.

Medef, CGPME et UPA ont exprimé leur émotion après l’attentat meurtrier survenu mercredi dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo. Depuis Las Vegas (Etats-Unis), où il participait au salon International CES aux côtés d’entreprises françaises, le président du Medef Pierre Gattaz a parlé d’une « attaque ignoble », rendu un « hommage aux victimes, journalistes et policiers », et rappelé que « la liberté de la presse est une composante essentielle de notre démocratie ». Il a également demandé aux l’ensemble des français à « rester solidaires ».

Les taxis solidaires

L’Union professionnel des Artisans a, dans un communiqué, mis en exergue le nécessaire «  respect des valeurs républicaines et à la défense de la plus précieuse de ces valeurs, la liberté ». Et d’inviter artisans, commerçants et autres chefs d’entreprise à observer la « minute de silence » du 8 janvier dans le cadre du deuil national décrété par François Hollande.

La CGPME a parlé d’un « drame national », son président Jean-François Roubaud affirmant « manquer de mots » pour qualifier « cette horreur, qui est la négation de l’homme, et a bafoué la liberté ».

Enfin, beaucoup de citoyens ont dû apercevoir des pancartes « Je suis Charlie » à l’arrière des taxis. la profession avait en effet invité ses membres à participer à la communion nationale par cet hommage visuel à Charlie Hebdo.

Enfin, la Chambre de Commerce et d’Industrie de paris Ile-de-France a rappelé le caractère « fondamental de la liberté d’expression et la nécessité absolue d’une société de tolérance et de confiance pour construire un pays apaisé et uni au service d’une démocratie vivante et d’une économie prospère… »

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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