Autocars : un potentiel de 25 000 emplois dans les dix ans ?

La libéralisation du transport interurbain par car va aboutir à l’ouverture de 200 lignes d’ici à 2016. Par anticipation, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron prévoit la création de 2 000 à 3 000 emplois dans les 18 prochains mois.

Jeudi, le ministre de l’Economie a reçu à Bercy les professionnels du transport par autocar afin de discuter avec eux d’une des mesures phares de sa loi Croissance et Activité prévoyant une libéralisation des lignes entre les grandes villes.

On s’en doute, les professionnels avaient accueilli cette réforme avec sympathie, y décelant un formidable levier de développement: Déjà, les opérateurs annoncent l’ouverture d’une cinquantaine de lignes dès cette année pour desservir les trajets interurbains dépourvus de connexions ferroviaires directes. Des services noctirnes seront notamment déployés entre Marseille et Paris. Sont également concernée des villes moyennes comme Bayonne, Besançon, Montpellier, Limoges, Orléans, Brive ou Poitiers dont les aéroports seront équipés d’arrêts intermédiaires.

Un potentiel de 200 nouvelles lignes est envisagé d’ici fin 2016. Le ministre de l’Economie veut y voir une réserve possible de 2 000 à 3 000 emplois dans les 18 prochains mois, sans compter l’impact favorable sur l’activité touristique et commerciale, et les commandes supplémentaires auprès de la filière industrielle française généré par l’acquisition de nouvelles flottes d’autocars : Bercy « veillera à ce que tout soit mis en œuvre  pour que ces prévisions soient atteintes voire dépassées, notamment par un effort de formation professionnelle et la reconversion des conducteurs du transport routier de marchandises » a annoncé Emmanuel Macron.
France Stratégie avait, de son côté, évalué le potentiel de l’ouverture du marché à 22.000 emplois dans le secteur du transport routier à horizon 2025.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse