Ce que pensent les entreprises européennes de la sortie de crise

D’après 84% des chefs d’entreprises européens interrogés pour les besoins d’une étude KPMG, la crise ne sera plus qu’un mauvais souvenir fin 2011. 74% des dirigeants européens envisagent même de bonne perspective d’activité pour leur entreprise en 2010.

KPMG, le cabinet d’audit, d’expertise comptable et de conseil aux entreprises, vient de publier les résultats d’une étude menée par OpinionWay sur la confiance des entreprises européennes (de 50 à 1000 salariés et dans 8 pays) quant à une sortie de crise plus ou moins proche.

84% des dirigeants d’entreprise interrogés envisagent une sortie de crise d’ici fin 2011, dont 44% courant 2010.
Environ 20% d’entre eux considèrent que tous les pays ont été uniformément touchés par la crise, 41% estiment que c’est l’Amérique du Nord qui en a le plus souffert et un peu moins d’un quart jugent que c’est l’Europe de l’Ouest (la région du monde à laquelle appartiennent tous les sondés) qui paye le plus lourd tribut.

Concernant la performance de leur entreprise, les sondés font un bilan et des prévisions plutôt optimistes. 61% déclarent qu’elle était bonne, voire très bonne les douze derniers mois et 74% déclarent envisager de bonnes perspectives pour douze prochains.

2. Les particularités des entreprises françaises

D’après les réponses des chefs d’entreprises sondés par OpinionWay, la France semble se distinguer du reste de l’Europe sur plusieurs points.

Une proportion plus importante de chefs d’entreprise français envisage une reprise économique d’ici fin 2010 : 59% contre une moyenne européenne de 44%.

Si les perspectives d’activité pour les chefs d’entreprises français sont aussi encourageantes que pour les dirigeants des entreprises des autres pays d’Europe de l’Ouest (respectivement 72% et 74% d’optimistes pour les 12 mois à venir), la proportion d’entreprises françaises à se dire prête à recruter est deux fois moins importante : 11% contre une moyenne européenne de 22%.

Comme ceux d’Espagne (35%) et de Belgique (32%), les dirigeants français rapportent une difficulté d’accès au crédit plus élevée : 35% s’en plaignent contre 29% en moyenne en Europe.

Les chefs d’entreprise français se déclarent également moins tournés vers le développement international que leurs homologues européens (14% contre 22%) et auraient tendance à investir un peu moins dans l’innovation : « 52% (…) en font un projet prioritaire pour les deux années à venir, contre 55% en moyenne » en Europe. 65% des dirigeants italiens et irlandais en font pour leur part une priorité.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse