Le manager de transition solution de sortie de crise ?

La crise est plus que jamais au centre des préoccupations, demande en baisse, production en chute libre : les entreprises cherchent des solutions et souvent ne peuvent qu’opter pour le licenciement des salariés. Les entreprises qui ont encore une marge de manœuvre mais qui accumulent les ennuis choisissent parfois de changer de dirigeants. Elles peuvent alors faire appel à des « managers de transition ».

S’il est un rare secteur d’activité qui profite de la crise économique, c’est bien celui des cabinets spécialisés en communication de crise, des cabinets conseils spécialistes en situation de crise. Au sein de celles-ci ou indépendamment, les managers de transition se mettent au service des entreprises dont les ressources internes sont limitées ou qui voient un coût avantageux à profiter de l’expérience et de la vision d’un responsable externe. Le risque de ce métier est justement le manque de professionnalisation et/ou d’expérience de ces managers qui se disent spécialistes mais qui ne le sont pas tous.

 

 

2. Répartition des managers de transition

Mettant en avant des expériences précédentes honorables, les managers de transition n’exercent souvent à ce poste, en situation de crise, que depuis 1 ou 2 ans. On estime à seulement 30% le nombre de managers de transition ayant plus de 5 ans d’ancienneté dans la fonction. Si près de 20% sont salariés d’un cabinet de management de transition, la grande majorité a un statut d’indépendant. Certains sont des entrepreneurs individuels, d’autres possèdent leur propre structure sous forme d’EURL–SARL, optent pour le portage salarial ou exercent en profession libérale. Les managers de transition s’appuient le plus souvent sur leur réseau pour trouver des missions, celles-ci peuvent durer jusqu’à 1 an mais ; le plus souvent il est question de 6 à 8 mois. Les activités varient de la restructuration (1/3 des missions), aux missions de projet (20 %) ou de développement (18 %), en passant simplement par des remplacements (21 %).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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