Se mettre à son compte: le portage salarial, une transition moins risquée?

Le portage salarial présente de réels atouts : il permet de tester la viabilité de son activité sans trop s’engager, il limite les risques et évite certaines démarches administratives. Mais ces avantages ont un prix.

Une solution pratique pour se mettre à son compte…

Contrairement à la création d’entreprise, le portage salarial permet de débuter immédiatement et sans frais une activité, en passant outre les formalités administratives contraignantes. La société de portage agit comme un prestataire auprès du client : elle facture la prestation, verse le salaire et s’occupe de l’aspect administratif. Mais, à la différence d’un prestataire, le porté peut quitter sa société de portage en conservant sa clientèle.
Juridiquement, le portage est un statut bien protégé pour le porté. Mieux vaut cependant choisir une société de portage membre du SNEPS (Syndicat national des entreprises de portage salarial).

…mais néanmoins coûteuse

Sur le plan financier, liberté et flexibilité restent coûteux. D’un côté, vous ne prenez pas le risque d’investir ou d’engager votre patrimoine familial, et économisez le coût d’immatriculation. D’un autre côté, les frais de gestion et d’administration retenus par le porteur peuvent atteindre 15 % de la facturation client. Cette commission peut cependant être dégressive en fonction de votre chiffre d’affaires annuel. Les plus performants ne versent ainsi que 3 % sur les factures émises. Suivant les cas, le salaire peut être lissé sur l’année ou dépendre directement des factures réglées par les clients.
Libéré des contraintes de la création d’entreprise, vous pouvez tester la viabilité de votre activité avant de vous lancer véritablement. Néanmoins, la formule ne séduit pas les plus férus de liberté : tout dépend de votre volonté d’autonomie et de responsabilité.

Source : Le Journal du Net

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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