Ces millions de français qui se chauffent moins

D’après une étude de l’Insee, près de 15% de ménages en sont réduits à limiter leur consommation d’énergie pour tenir leur budget.

Se chauffer au gaz ou au fioul représente un coût que beaucoup de français ont de plus en plus de mal à assumer : selon une enquête publiée par l’Insee, près de 6 millions de ménages français se trouveraient aujourd’hui en situation de vulnérabilité énergétique, tant pour la consommation de chauffage (14,6%) que pour l’achat de carburant (10,2%).

Concrètement, il est considéré qu’un foyer où le coût de l’énergie atteint 8% des revenus a du mal à se chauffer et doit, pour tenir le budget familial, réduire sa consommation. Le même précarité frappe les ménages où les dépenses de carburant représentent 4,5% du revenu : selon l’Insee, certains familles « trouvent ainsi face à un choix difficile : renoncer à d’autres dépenses pour se chauffer correctement ou se déplacer ou, au contraire, se résigner à avoir froid ou à se déplacer moins ».

Cette précarité s’aggrave loin des villes où, selon l’Insee, « les ménages cumulent des revenus en moyenne plus bas et des dépenses énergétiques plus élevées ». Ces difficultés touchent  surtout les retraités (1,8 million), les personnes seules, célibataires ou veufs, et  les jeunes moins de 30 ans confrontés au chômage ou travaillant avec un salaire bas.

1,2 million d’ouvriers seraient concernés par cette vulnérabilité énergétique qui éclate au grand jour en saison hivernale.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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