Chômage : une bonne nouvelle cet été ?

D’après l’Unedic, la courbe du chômage devrait amorcer une baisse cet été. Mais pour combien de temps ?

En matière de chômage, le gouvernement at-il touché le fond de la piscine ? Peut-être. C’est du moins ce que semble indiquer les dernières prévisions de l’Unedic qui ouvrent une perspective jusqu’à la fin de l’année 2016. Concrètement, la courbe sera encore négative cette année avec 12 000 inscriptions supplémentaires, annonce le gestionnaire de l’Assurance-chômage. Or, Pôle Emploi a déjà enregistré un flux supérieur à 30 000 pointages depuis le début de l’année (avec un pic à +0,7% en avril).

Pas d’emploi sans croissance

Le quota maximal aurait donc déjà été atteint en 2015, un phénomène de plafond qui va permettre d’enclencher un léger retournement des statistiques sur l’ensemble du dernier semestre. L’amélioration devrait se faire sentir dès le mois de mai, avec un bilan dont le rythme traduira, au mieux, une baisse relative des inscriptions en catégorie A, la plus sensible puisqu’elle regroupe les personnes sans aucune activité sur le mois écoulé.

Le repli devrait s’amplifier en 2016 avec une prévision à -68 000, et jusqu’à -90 000 en comptabilisant les trois derniers trimestres de 2015.  Si cette tendance se confirme, 2016 serait la première année depuis 2007 à connaître un chômage négatif. La crise (ou les crises successives) que traverse la Francea débuté il y a déjà 8 ans, avec le krach financier lié à la chute de l’établissement bancaire américain Lehman Brothers.

L’an dernier (2014), Pôle Emploi avait enregistré 190 000 entrées supplémentaires. Depuis 2012, cette statistques atteint près d’un million, en confondant toutes les catégories de chômeurs (A, B et C). Depuis son arrivée à l’Elysée, François Hollande compte sur un redémarrage de la croissance comparable à celui dont avait bénéficié Lionel Jospin (PS) lors de son arrivée à Matignon en 1997. Mais la reprise tant annoncée se fait toujours attendre malgré le fameux « alignement des planètes » qui combine depuis près d’un an la baisse des coûts pétroliers, la nullité des taux d’intérêts et la dépréciation de l’euro.

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