Contrats d’avenir : des CDD de trois ans subventionnés à 75%

Promesse phare de François Hollande, les contrats d’avenir sont officiellement entrés en vigueur le 1er novembre. Dans les collectivités territoriales et les associations, ces emplois seront subventionnés à hauteur de 75 du Smic. Les entreprises privées pourront y avoir accès mais sous réserve de garanties.

Alors que le taux de chômage culmine à 10% de la population active, les contrats d’avenir constituent une des mesures d’urgence mises en place par le gouvernement pour favoriser l’emploi.
La cible : les jeunes de moins de 25 ans, peu ou pas qualifiés, issus des zones urbaines dites sensibles (ZUS), dont la liste est fixée par décret.

Les filières ciblées par les contrats d’avenir

Clairement, le projet de loi instaurant ces nouveaux emplois aidés prévoit quelque 150 000 contrats d’ici à 2014 (dont 100 000 dès l’année prochaine). Où ? Essentiellement dans les associations et les collectivités locales, soit dans le secteur non-marchand et les activités d’intérêt général et d’utilité sociale. Les entreprises privées pourront accéder au dispositif mais de façon plus restreinte : l’aide publique sera moindre et des garanties devront être apportées.

Quels seront les secteurs prioritaires ? Ceux qui ont un potentiel de croissance et de recrutements : les «filières vertes» et numérique, le tourisme, les métiers du social et du médico-social, ou encore l’aide aux personnes.

UN CDI ou CDD de trois ans

Concrètement, ces emplois d’avenir prendront soit la forme d’un CDI, soit d’un CDD de un à trois ans (renouvelable chaque année), rémunérés au SMIC.
Ce salaire sera pris en charge par l’Etat à hauteur maximale de 75%.

Précision importante : ces emplois d’avenir constitue une nouvelle vague de contrats aidés qui s’ajoutent à ceux qui sont déjà programmés dans la cadre des dispositifs CIE (Contrat initiative Emploi) pour le secteur privé, et CAE (contrats d’accompagnement dans l’emploi) pour le secteur public.
La différence ? Les CIE et CAE sont des contrats de moins d’un an subventionné à hauteur de 70% dans le public, et 30% dans le privé.

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