Création d’entreprise : une bonne solution pour les chômeurs ?

Selon une étude menée par l’Institut de recherche sur le marché du travail et les professions (IAB), 80% des demandeurs d’emploi qui ont perçu une aide pour créer leur entreprise, sont toujours en activité un an et demi après leur création.

L’ACCRE et le parcours NACRE sont les deux principaux dispositifs d’aides proposés aux chômeurs qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise :

Le premier (Aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise) se traduit, dès la création de l’entreprise, par une exonération de cotisations sociales. Cette réduction est calculée sur la base du chiffre d’affaires réalisé, et baisse au fil des années. L’ACCRE s’adresse aux demandeurs d’emploi (indemnisés) mais aussi aux bénéficiaires de l’ASS (Allocation spécifique de Solidarité) ou de l’ATA (Allocation Temporaire d’Attente).

Le second, le parcours NACRE (Nouvel Accompagnement des Créateurs et Repreneurs d’entreprise) se déroule en trois étapes : conseils et appuis techniques avant la création, octroi d’un prêt d’honneur (sans garantie) de 10 000 € maximum et accompagnement au moment du démarrage de l’activité.

Une autre solution existe offrant la possibilité aux chômeurs qui souhaitent créer une entreprise de se constituer un capital de départ avec le montant total de leur indemnisation (versée en une seule fois).

2. Pérennité

Entre 2007 et 2011, plus de 600 000 chômeurs ont bénéficié d’un soutien à la création d’entreprise.

Selon une étude de l’Institut de recherche sur le marché du travail et les professions (IAB) de l’Agence fédérale pour l’emploi (BA), l’avenir professionnel des chômeurs qui ont bénéficié d’un coup de pouce pour créer leur entreprise, est plutôt encourageant : un an et demi après la création de leur activité, 90 % d’entre eux sont « durablement insérés sur le marché de l’emploi », 80 % sont « toujours à la tête de leur société » et 10 % occupent « un emploi salarié pleinement soumis aux charges sociales ».

Mieux : environ 30% de ces anciens chômeurs ont embauché au moins une personne (et emploient aujourd’hui en moyenne trois personnes).

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