La création d’entreprise n’est pas l’apanage des plus de 40 ans… Nombreux sont les jeunes qui se lancent dans l’aventure de la création, souvent même avant 30 ans. Leur jeune âge peut leur compliquer la tâche mais leur assure une motivation hors-normes. Aperçu des avantages et des inconvénients de la création d’entreprise avant 35 ans.
Etat des lieux
A l’heure actuelle, 1 créateur d’entreprise sur 5 a moins de 30 ans selon des chiffres de l’APCE. Alors que l’on croyait les jeunes démotivés par le défi de la création d’entreprise, il n’en est clairement rien. De plus, la conjoncture actuelle est favorable aux jeunes créateurs. Les papy-boomers prenant leur retraite, le monde de l’entreprise va subir un solide changement, qui ne peut qu’être profitable à des jeunes toujours plus motivés et compétents.
Des avantages certains
La jeunesse des créateurs est un merveilleux avantage pour le bon déroulement de leur projet. Créatifs, enthousiastes, énergiques, dynamiques… Les qualificatifs ne manquent pas et tous sont bénéfiques pour que le projet arrive à son terme. De plus, étant au début de leur carrière, de leur vie familiale, les jeunes ont souvent plus à gagner qu’à perdre en créant une entreprise. Ils ont aussi moins de contraintes : vie de famille différente, pas forcément de possessions immobilières, pas ou peu de prêts personnels à rembourser…
2. Inconvénients: comment les compenser?
Des inconvénients
Ce que l’on reproche le plus aux jeunes créateurs c’est … d’être jeunes. Sans surprise, leur manque d’expérience est pointé du doigt, parfois sévèrement. Mais ce manque d’expérience n’est pas toujours flagrant chez les jeunes créateurs : il est fréquent de changer d’emploi, et donc d’avoir côtoyé différentes entreprises, différents modes de gestion… De plus, les jeunes ont souvent effectué de nombreux stages (d’études ou non), parfois même à l’étranger et les créateurs se sont donc formés et ont fait leurs armes dans des entreprises différentes.
Compenser ces difficultés
Les banquiers et les partenaires ne sont pas toujours réticents à l’idée de financer un jeune créateur. Ce qui compte réellement, c’est le sérieux, la motivation et la préparation. Si un jeune voire un très jeune créateur présente devant son banquier un business plan clair, véritablement fiable et que lui-même semble motivé et compétent, il a toutes les chances de réussir à obtenir les financements qu’il désire.
3. La solution : ne pas être seul ?
La solution : ne pas être seul ?
Créer en association avec un collègue de son ancienne entreprise, un ami, un camarade de promotion peut être une bonne solution lorsque l’on est jeune créateur. De cette manière, les expériences professionnelles s’accumulent et cela peut rassurer les banquiers.
La solution rêvée est de trouver un « parrain », autrement dit un chef d’entreprise expérimenté, qui saura distiller au jeune entrepreneur ses bons conseils et lui fera profiter de son expérience. L’idéal est que ce « parrain » possède quelques parts du capital de la société, par exemple 5 ou 6 %, car le fait qu’il soit personnellement impliqué rassure les investisseurs.
Le jeune créateur peut aussi se tourner vers les incubateurs, les couveuses ou les pépinières d’entreprise, afin d’être suivi et accompagné.
4. Des aides spécifiques
Des aides spécifiques
De nombreuses aides à la création sont accessibles aux jeunes, et certaines leur sont même réservées. On peut notamment citer :
– l’Eden
– L’Accre
– Les chéquiers conseils
– Les nombreux concours réservés aux jeunes : Définjeunes, Créacampus…
Pour créer leur entreprise, les jeunes de moins de 35 ans doivent donc combiner travail, motivation et investissement personnel. Exactement comme les autres…