Devenir consultant

Le métier de consultant a le vent en poupe à l’heure actuelle : nombreux sont ceux qui se lancent dans cette nouvelle carrière, fort de plusieurs décennies d’expérience et d’un réseau solide. Mais est-ce réellement suffisant ? Le point.

Nombreux sont les nouveaux consultants ou « coach » ayant un profil similaire : ce sont des cadres de plus de 40 ans, souvent lassés de leur ancien travail au sein de l’entreprise parce que tout n’était que chiffres, résultats et objectifs à atteindre obligatoirement. Malgré cela, des trentenaires sont de plus en plus nombreux à se lancer, suite à une perte d’emploi le plus souvent. C’est pour eux l’occasion de recibler leur carrière et de se lancer dans une nouvelle aventure. La crise multipliant les licenciements, il y a fort à parier que les consultants vont être de plus en plus nombreux au cours de ces prochains mois.

Malgré cela, être consultant ne s’improvise pas, et avoir de l’expertise et un réseau n’est pas suffisant pour exceller dans le secteur. Ce projet reste une création d’entreprise, qu’il faut donc structurer et prévoir. Il faut se donner du temps pour peaufiner son projet et le rendre le plus fiable et viable possible. Mieux vaut éviter de se lancer à la va-vite, c’est l’échec quasi assuré…

Savoir s’entourer, même si on est tout seul dans l’entreprise, est toujours un plus : oui, les conseils d’un avocat, d’un expert comptable semblent souvent chers, mais ils permettent des économies faramineuses sur le long terme. Et le jeune consultant ne doit pas se reposer sur le réseau qu’il a déjà : il faut savoir l’enrichir, afin de varier les interlocuteurs. Les associations, les forums sur le net dédiés aux jeunes créateurs se multiplient, et en rejoindre un s’avère bien souvent un choix judicieux : c’est le moyen rêvé pour prendre à contrepied la trop célèbre solitude du créateur, tout en échangeant les astuces

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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