Le niveau de richesse produite en France a encore atteint un creux (-0,1%) au troisième trimestre 2013, annonce l’Insee dans son dernier rapport sur la croissance.
Le rebond de croissance enregistré au printemps ne s’est pas confirmé au troisième trimestre, signe que les annonces de reprise économique demeurent « vaines » pour l’instant : le Produit Intérieur Brut (PIB), qui mesure le niveau de richesse produite, a reculé de -0,1% sur la période juillet-septembre.
Un mauvais chiffre qui s’explique par une nouvelle baisse des dépenses de consommation des ménages (+0,2% après +0,4% au deuxième trimestre), un niveau d’’investissement des entreprises qui s’enfonce dans une spirale négative (-0,6% après -0,4%) et un commerce extérieur en fort recul (-1,5% après +1,9%).
Améliorer la compétitivité
Interrogé sur RTL, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a évoqué « un problème structurel de l’économie française depuis des années » que le gouvernement tente de résoudre en voulant « faire repartir la compétitivité, moteur essentiel de la croissance ».
En dépit des circonstances, Pierre Moscovici fait montre d’optimisme, en se référant à la récente prévision émise par la Banque de France qui annonce une accélération de croissance en fin d’année (+0,4%), tendance d’ailleurs confirmée par l’Insee. Si ce résultat est confirmé, la France aura réalisé, pour 2013, un taux de croissance de +0,1 à +0,2%, un niveau beaucoup trop faible pour permettre un redémarrage de l‘emploi, condition sine qua non à la réussite de l’objectif que s’est fixé François Hollande : enrayer la courbe du chômage avant la fin de l’année.
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