La moitié des français gagnent moins de 1 730 euros

Avec un salaire moyen de 2 154 euros, les français ont perdu des points de pouvoir d’achat en raison du rythme d’inflation qui, à l’époque, atteignait 2%. Rien à voir avec celui d’aujourd’hui.

2012, ça fait déjà une éternité pour ces français qui, chômeurs ou non, attendent toujours la reprise économique. A l’époque, le salaire de ceux qui travaillaient s’élevait, en moyenne, à 2 154 euros. Les 1,89 million de smicards du secteur privé (sur 15 millions de salariés) sont évidemment loin de cette estimation (leur nombre monte à plus de 3 millions si on englobe dans les statistiques le secteur agricole, le monde associatif et l’administration). Enfin, pour rendre compte de la situation des revenus du travail en France, il faut signaler qu’environ la moitié des salariés perçoivent un salaire net inférieur à 1 730 euros (source Insee). 20% des salariés ont gagné moins de 1 321 euros et 5% plus de 4 415 euros.

Le net progresse moins que le brut

Toujours est-il que la moyenne salariale établie par Insee première pour 2012 (2 154 €) était le résultat d’une hausse de +1,6% par rapport à l’année précédente. A cette époque, l’inflation progressait au rythme de +2% (pour info, elle ne dépasse pas +0,3% aujourd’hui). Ce qui fait dire aux auteurs de l’étude que la perte du pouvoir d’achat a été de 0,4% cette année-là.

L’Insee observe également un ralentissement des salaires nets sous l’impact des cotisations sociales comptabilisées dans le brut. Cette part a progressé de 7,3% entre 2002 et 2012, quand le versement net n’a augmenté que de +5,2% sur la même période.

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