La SNCF supprime 1 432 emplois pour financer ses nouvelles rames

Selon Les Echos, la SNCF va revoir à la hausse son plan de restructuration pour compenser les pertes de sa branche « voyages » et l’augmentation des coûts liés à ses investissements en 2014.

En fin de semaine dernière, le président de la SNCF Guillaume Pépy a fait savoir qu’il comptait augmenter dans les quatre prochaines années la part des billets de moins de 30 euros afin d’inciter les français à reprendre le train. Il a aussi sous-entendu que les réductions d’effectifs permettraient, en autres, de financer ce projet low cost.

En 2014, les personnels en poste au siège de la SNCF ont ainsi baissé de 10% en 2013, a-t-il précisé. La restructuration pourrait être encore plus sévère l’année prochaine. C’est en tout cas ce que croit savoir le journal économique Les Echos qui évoque un plan de suppressions de postes portant sur « 1% des effectifs », soit quelque 1 400 emplois.

Investissements en hausse

En cause, une branche « voyages TGV » toujours en recul (-0,3% selon une source interne) et une hausse des coûts (+ 2 milliards) à prévoir en 2014 en raison du lancement de 130 nouvelles rames en province et 35 en Ile-de-France, investissement auquel s’ajoute la réfection de 1 700 km de rail.

La bonne tenue des transports de proximité, incarnés par  Keolis, devrait permettre à  la SNCF de boucler un chiffre d’affaires en hausse 2,5% en 2014, un résultat « ambitieux » commente Les Echos, surtout au regard de la conjoncture difficile et des déficits enregistrés dans les quatre autres branches de la compagnie (maintenance, voyages, marchandises et gestion des gares).

De même, la multiplication des offres promotionnelles pour ramener la clientèle, va « peser sur les recettes pour la deuxième année consécutive » signale Les Echos.

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