Le Pacte des Responsabilité est insuffisant selon la CGPME

Toujours plus forte, la surenchère patronale prend de nouveaux accents dans la bouche du président de la CGPME Jean-François Roubaud qui dénonce les insuffisances et les lenteurs du Pacte de Responsabilité.

Le Medef, la CGPME et l’UPA se lancent dans une union sacrée pour lancer une mobilisation nationale du 1er au 5 décembre 2014. Sans doute verrez-vous quelques défilés patronaux coiffés de slogans revendicatifs demandant une baisse des charges, la suppression de compte-temps pénibilité et une simplification du Code du Travail. Mais l’essentiel des actions au programme devraient se traduire par l’organisation de rencontres au niveau local afin de sensibiliser le public aux difficultés rencontrées par les entreprises qui peinent à se rendre compétitives.

Les entreprises étouffées

Certains leur rétorqueront sans doute que les patrons ne sont pas les plus mal lotis depuis que le gouvernement a consenti 41 milliards d’euros de baisses de charges patronales dans le cadre du Pacte de Responsabilité. Pour Jean-François Roubaud, président de la CGPME, ces allégements fiscaux partent d’une bonne intention mais tardent à se concrétiser : «  Il faut arrêter de nous jeter ces mesures au visage. Sur ces 41 milliards d’euros, seuls 8,5 milliards ont été pour l’instant versés aux entreprises » explique-t-il au journal La Tribune. Et d’ajouter que l’économie française est aujourd’hui « bridée par 30 années d’une politique qui a progressivement étouffé les entreprises de toute taille par une accumulation de charges, de contraintes, de taxes et de sanctions ». Références au compte-pénibilité « mis en place sans concertation », mais aussi à « la durée minimale de 24 heures pour les contrats de travail à temps partiel et l’obligation d’informer les salariés deux mois avant la cession » qui sont, à ses yeux, « des aberrations économiques ».

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse