Le patronat mobilise le 1er décembre

Plusieurs organisations patronales exprimeront leur ras-le-bol à partir du 1er décembre, un peu partout en France.

Lors d’une interview sur BFM Business, le n°2 du Medef Geoffroy-Roux-de-Bézieux a annoncé une journée de mobilisation patronale, à partir du lundi 1er décembre, confirmant une proposition émise fin octobre par Pierre Gatta au journal L’Opinion. Dans cet entretien, le patron des patrons avait pris un ton alarmiste pour dire que les chefs d’entreprises sont « à cran » devant « les hausses de la fiscalité et les contraintes supplémentaires » imposées par le gouvernement Valls.

Des réunions et des témoignages

En creux, le Medef demande toujours le retrait du compte-temps pénibilité qui doit entrer en vigueur dans les entreprises dès 2015. Lors de son intervention télévisée du 6 novembre, François Hollande a promis de mettre en place une mission parlementaire qui « simplifiera au maximum le dispositif de manière à ce qu’il ne coûte rien à l’entreprise ».

Mais cette proposition n’a visiblement pas calmé les inquiétudes du monde patronal. Il les exprimera pendant une semaine début décembre, pas forcément d’ailleurs à la mode syndicale avec défilés urbains et pancartes, mais plutôt sous la forme « de réunions et de témoignages » a précisé Geoffroy Roux de Bézieux. Et d’ajouter, grave : « Il y a un patron de PME qui se suicide tous les deux jours, les trésoreries sont épuisées, les défaillances d’entreprises sont au plus (haut) et le gouvernement rajoute pratiquement chaque jour une petite taxe par là, une mesure de complexité par là, donc il y a un vrai ras-le-bol ».A propos de l’émission télévisée de François Hollande, le vice-président du Medef a parlé d’un discours qui « n’est pas à la hauteur, et loin de ce qu’il faut faire ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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