Les juristes et les fiscalistes sont les mieux payés en 2013

Le secteur juridique et de la fiscalité reste le plus rémunérateur avec un revenu moyen annuel de 54 303 euros. En période d’instabilité fiscale et d’évolution des normes, ces profils sont très recherchés par les entreprises.

En ces temps de gel de salaires, autant choisir d’évoluer vers un secteur qui paye bien. Capital.fr vient de publier la grille des revenus moyens de 150 métiers répartis dans dix secteurs d’activité.

Inégalités salariales entre les hommes et les femmes

En haut du classement, on trouve les métiers de la fiscalité et du juridique (54 303 euros annuels). Suivent la finance/comptabilité/gestion (51 666 euros), l’informatique (51 018 euros), la production ingénierie R&D (50 154 euros), le commerce et la vente (49 673 euros), les banques et l’assurance (49 448 euros), le marketing et la communication (48 658 euros), la logistique et les achats (47 003 euros), les ressources humaines (43 030 euros) et la relation clients et mes services généraux (33 916 euros).

Les fiscalistes et les juristes profitent d’une forte demande des entreprises en raison des évolutions constantes des normes juridiques et fiscales, un mal bien français. Idem pour les professionnels de la finance et de la gestion, et les comptables. Les informaticiens exercent, eux, dans un environnement touché par une forte pénurie de main d’œuvre et un accroissement des besoins. C’est pourtant dans ce secteur, peu féminisé, que la parité des salaires est la mieux respectée (7% d’écart entre les hommes et les femmes).

Faible progression des salaires en 2013

Ça complique dans le secteur de la banque où la différence de rémunération entre les sexes monte à 19%, à 18% dans le secteur de la vente et du commerce, à 11% dans les métiers juridiques et la comptabilité.
Selon le cabinet de conseil en rémunération et politique salariale, People Base CBM, qui a conduit cette étude en partenariat avec Capital.fr, la progression des salaires ne devraient pas dépasser  « 1,1% en moyenne » cette année, beaucoup d’employeurs se contentant de suivre l’inflation, sans réel coups de pouce.

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