L’inexorable hausse des faillites d’entreprises en 2013 (+3%)

Sans être fameux, loin de là, le niveau de croissance enregistré en 2013 n’a pas atteint les mêmes abysses qu’en 2009. Le rythme des faillites a pourtant encore accéléré l’an dernier, indique le dernier rapport réalisé par Deloitte et Altares.

Comme une spirale infernale…le dernier rapport réalisé par Deloitte et Altares fait état d’une nouvelle hausse des défaillances d’entreprises en 2013 (+3%), soit un total de 63 100 redressements, sauvegardes ou liquidations.

C’est presque autant qu’en 2009, année au cours de laquelle le PIB français avait plongé au taux record de -2,5%, le pire résultat depuis 1945.

Si 2013 n’a pas été une sinécure pour les entreprise, malgré un taux de croissance en très légère progression (+0,2%), c’est que « la sortie de crise rapide, un temps évoquée, a laissé place à des perspectives plus sombres : les incidences sur l’économie, la santé des entreprises et l’emploi perdurent maintenant depuis 5 ans » indiquent Altares et Deloitte.

Le commerce et la construction souffrent

Cette durée exceptionnelle a achevé de fragiliser plus encore les petites entreprises qui se sont serrées la ceinture dès 2009,  révélant, quatre ans plus tard, « une fracture au sein du tissu économique français avec, d’une part, les entreprises qui ont poursuivi leurs efforts d’investissements et d’innovation et, d’autre part, un grand nombre de PME et ETI qui ont vu leurs perspectives de croissance s’éloigner et leurs marges se détériorer » ajoute le rapport annuel.

La très grande majorité des faillites (99%) concerne des petites structures de moins de 50 salariés, même si la part des PME (+ de 50 salariés) dans le volume des défaillances tend à croître depuis 2011, passant de 513 à 575 en trois ans.

Les secteurs les plus en difficulté en 2013 restent la construction (+0,2% de défaillances), le commerce (+3,7%) et les services (+5,9%). Les dépôts de bilan ont, en revanche, reculé de 4% dans l’industrie entre 2012 et 2013.

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