Moins de CSG sur les bas revenus ?

C’est l’idée émise par l’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault qui souhaite introduire un amendement en ce sens dans la prochaine loi de Finances. Une telle mesure reviendrait à augmenter la part nette sur le bulletin de paie des salariés.

L’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault, va déposer, avec son homologue député socialiste Pierre-Alain Muet,  un amendement qui propose de substituer la nouvelle prime d’activité par une baisse de la CSG (Contribution Sociale Généralisée) sur les bas salaires inférieurs à 1,3 SMIC.
« La baisse du taux de CSG correspondrait au montant de la prime, et au lieu d’attendre l’année suivante pour la percevoir, vous le verrez sur la feuille de paie tous les mois » justifié le député de Loire-Atlantique qui affirme avoir évoqué ce projet avec le ministre des Finances Michel Sapin et le Secétaire d’Etat au Budget Christian Eckert.

Remplacer la prime d’activité

Cette proposition est conforme au vœu maintes fois émis par Jean-Marc Ayrault d’engager une grande réforme fiscale, un engagement qu’il n’avait pas pu tenir lors de son passage à Matignon. La baisse de la CSG serait une première étape de ce grand chantier et aurait le mérite de cibler le même public concerné par la future prime d’activité, elle-même fruit d’une fusion entre la prime pour l’Emploi et le RSA. Il affirme que les deux membres du gouvernement en charge de ce dossier « ont trouvé sa démarche intéressante, mais je ne vous cache pas qu’ils trouvent que c’est un peu prématuré » a-t-il dit sur mercredi sur le plateau de « Questions d’Info LCP-France Info-Le Monde-AFP ». Cette baisse de la CSG, circonscrite aux salaires inférieurs à 1,3 SMIC mesure, coûterait autant que la prime (4 milliards d’euros)et aurait, en plus, le mérite de se répercuter « directement sur la feuille de paie ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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