Prix du carburant : le gouvernement met la pression sur les pétroliers

La Ministre de l’Economie Christine Lagarde n’a pas exclu d’engager des mesures fortes pour contraindre les compagnies pétrolières à répercuter à la pompe la baisse des cours du brut.

D’après un rapport de la direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF), le cours du pétrole brut a perdu plus de 10 dollars entre le 2 et le 15 mai 2011, passant de 125,18 $ à 114, 56 $. Il s’agit de la plus forte baisse depuis le début de l’année alors que le prix du brut a atteint des sommets au premier trimestre.

Dans le même temps, toujours selon la DGCCRF, les prix du litre à la pompe ont baissé de 0,032 € dans les stations gérées par les grandes compagnies pétrolières, et de 0,026 € 0,039 € chez les autres distributeurs, grandes surfaces et autres indépendants.
Le problème c’est que la DGCCRF a défini un « potentiel de baisse » du carburant basé sur l’ampleur de la baisse du baril de pétrole. Ce potentiel doit se situer, par litre, aux alentours de 0,06 € pour le gazole et de 0,04 € pour le SP 95-E10. C’est dire si la marge est encore haute.

La baisse potentielle aurait ainsi été répercutée « dans la proportion de 50 à 70% suivant les réseaux » annonce la DGCCRF, décalage encre plus sensible sur le supercarburant.
Interviewée sur Europe 1, la ministre de l’Economie Christine Lagarde n’a pas caché qu’elle souhaitait mettre en place des mesures visant à contraindre les compagnies pétrolières à répercuter, de façon équitable, la baisse des cours du pétrole sur le prix des carburants.

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