Le constructeur français, qui affiche une meilleure santé et souhaite produire 710 000 voitures cette année, annonce 1 000 recrutements, dont la moitié dans ses treize usines implantées en France.
Après la saison des vaches maigres, voici le temps des cerises pour Renault. Le groupe français, qui a enregistré un résultat net de 1,89 milliard d’euros en 2014, trois fois plus élevé qu’en 2013, annonce une vague d’embauches portant sur 1 000 emplois cette année, dont la moitié dans ses usines de fabrication (Renault en compte 13 en France, à Batilly, Caudan, Choisy, Cléon, Dieppe, Douai, Douvrin, Flins, Le Mans, Maubeuge, Sandouville, Ruitz, Villeurbanne). L’autre moitié sera affectée aux « autres fonctions, en particulier à l’ingénierie » annonce un communiqué diffusé par le constructeur qui dit vouloir adresser ces nouvelles offres « à des jeunes diplômés, aussi bien qu’à des profils expérimentés » sur « toutes les catégories professionnelles (ouvriers, techniciens, ingénieurs et cadres) ».
Ces emplois étaient une promesse du PDG Carlos Ghosn inscrite dans l’accord de compétitivité signé en 2013 qui « prévoyait 8 000 départs non remplacés jusqu’au terme du plan en 2016 » et des baisses de salaires pour les personnels. Autrement dit, les effectifs de Renault devraient, malgré cette annonce, encore baisser ces deux prochaines années.
Pour rappel, le groupe a perdu 30 000 salariés entre 2004 et 2014 (il employait 45 000 personnes à la fin de l’année dernière).
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