Retraites : l’OCDE souhaite de nouvelles réformes en France

Selon l’OCDE, le retour à l’équilibre du système français des retraites devra passer par des réajustements supplémentaires.

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) vient de dresser un panorama des systèmes de retraites en vigueur dans les principaux pays développés. les conclusions de cette enquête annuelle sont plutôt favorables à la France dont les réformes successives engagées depuis une vingtaine d’année ont permis, selon l’organisation, d’adapter le régime des pensions au nouveau contexte démographique, qui se caractérise notamment par une espérance de vie plus longue et un nombre toujours croissant de retraités.

En France, les réformes n’ont jamais remis en cause le fonctionnement du système des retraites qui repose sur le principe de la répartition et de la solidarité entre les générations (les actifs financent les pensions des inactifs). Tous les ajustements opérés depuis le début des années 2000 ont porté sur des hausses de prélèvements pour augmenter les recettes, des allongements progressifs des durées de cotisations pour accéder à des pensions à taux plein et un alignement des régimes spéciaux sur le droit commun. Avec un point d’orgue en 2010 : le recul de l’âge légal de départ à 62 ans.

Tout n’est pourtant pas parfait selon l’OCDE : le niveau des dépenses publiques engagées dans le système reste à un niveau très élevé, estimé à 14,4% du PIB, contre 10% dans le reste de la zone OCDE. . L’organisation pointe également le caractère peu évolutif de la législation française qui, en l’état, sera  l’un des quatre pays où l’âge légal de la retraite sera inférieur à 64 ans à l’horizon en 2050. Elle juge également « trop optimistes »  les projections du Conseil d’orientation des retraites sur le retour à l’équilibre du système par répartition.

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