Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, 6 000 portions de gâteaux suspectés d’être contaminés aux matières fécales, auraient été proposées et vendues dans les restaurants gérés en France par la marque suédoise d’ameublement.
Le coup est rude pour Ikea. Mais l’arrière-goût doit être plus amer encore pour ses clients, habitués des fameuses cafétérias situées en fin de circuit des grands magasins d’ameublement.
En début de semaine, on a appris qu’un test effectué sur une cargaison de Chokladkrokant, un des desserts phares des restaurants Ikea, y avait révélé la présence d’un niveau anormal de bactéries coliformes, autrement dit des micro-organismes d’origine fécale.
La présence en grande quantité de tels germes dans les aliments révèle des carences dans le respect des normes d’hygiène, mais leur absorption n’est toxique pour l’homme qu’à partir d’un « seuil très élevé», ce qui n’était a priori « pas le cas pour les produits servis en France » a tenté de rassurer Ikea.
Boulettes de viande et saucisses retirées de la vente
Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), 6 000 portions de ces tartes potentiellement contaminées auraient été servies dans les restaurants gérés par la marque suédoise. Les Chokladkrokant lui sont fournis par une autre société suédoise, Almondy.
Cette affaire vient plomber encore un peu l’image d’Ikea déjà éclaboussé par le scandale de la viande équine : la direction du groupe a récemment retiré de sa distribution des boulettes de viandes qui s’avérait être du cheval (non mentionné sur l’étiquette). Jeudi, des saucisses produite par TF Remit (Russie) ont été retirées de la vente pour les mêmes raisons.
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