Une prime de 40 euros pour les retraités avant le 21 mars

6 millions de retraités français vont recevoir en fin de semaine une enveloppe de 40 euros pour compenser le gel des pensions décrété en 2014 et maintenu en 2015.

A trois jours des élections départementales, certains diront que le coup de pouce tombe à pic pour le gouvernement. Pour les 6 millions de « petits »  retraités, l’enveloppe, aussi modeste soit-elle, sera la bienvenue. 40 euros, c’est la somme qui sera versée sur le compte de 6 millions de français (tous régimes confondus), dont les pensions mensuelles sont inférieures à 1 200 euros. Le gouvernement avait, à juste titre, considéré que cette catégorie était la plus impactée par les mesures d’économies opérées sur les retraites de base gelées en octobre 2014. Un tour de vis qui sera reconduit cette année.

Versement jusqu’à samedi

En valeur absolue, cette compensation de 40 euros, présentée comme une prime forfaitaire annuelle, équivaut, pour les ménages concernés, à une augmentation de 3,33 euros par mois, soit une revalorisation de +0,28% pour un retraité percevant 1 200 euros et +0,33% pour un pension de 1 000 euros. D’un point de vue purement arithmétique, ces chiffres restent avantageux pour les bénéficiaires, la prime leur permettant d’encaisser un surcroît de revenu supérieur au rythme d’inflation, passé en négatif fin 2014.

Bien souvent, le ressenti est autre en fonction des trains de vie et du niveau des impôts, qui restent élevés malgré la suppression de la première tranche d’IR. Rappelons que le taux de CSG appliqué aux retraités (6,6%, contre 7,5% pour les actifs) concerne en 2015 les foyers dont le revenu fiscal de référence excède 13 900 euros. Entre 10 633 euros et 13 900 euros, la contribution est calculée au taux réduit de 3,8%. Les revenus inférieurs sont exonérés.

Le versement de la prime de 40  euros a débuté jeudi 18 mars et devrait se poursuivre  jusqu’au samedi 20 mars.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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