Bien que moins dangereuse, la cigarette électronique sera bannie des lieux publics, promet la ministre de la Santé Marisol Touraine qui souhaite également en interdire la vente aux mineurs de moins de seize ans.
Reconnue moins toxique par des éminences de la tabacologie, à l’instar du professeur Dautzenberg qui vient de présenter un rapport sur la question, la cigarette électronique n’en sera pas moins soumise aux mêmes dispositions législatives qui encadrent depuis 2007 l’usage du tabac classique, promet la ministre de la Santé et des Affaires Sociales Marisol Touraine.
La « e-cigarette » comme on l’appelle parfois, sera ainsi proscrite des lieux publics, sa vente interdite au mineurs de moins de 16 ans, et sa publicité prohibée, souligne la ministre qui reconnaît pourtant les effets positifs de cet instrument pour les fumeurs décidés à stopper leur consommation de tabac et réduire leur dose de nicotine. Mais, selon la ministre, une banalisation de la cigarette électronique serait aussi un mauvais signal envoyé aux non-fumeurs, dont certains pourraient être incités « à commencer » via cette alternative réputée moins dangereuse pour la santé.
Ces mesures entrent dans le cadre d’un nouveau plan « anti tabac » qui prévoit de cibler la prévention envers les femmes enceintes et les jeunes. Un nouveau logo devrait ainsi faire son apparition sur les paquets de cigarettes (les vraies), semblable à celui qui figure déjà sur les bouteilles d’alcool. L’État devrait également « mieux rembourser les méthodes de sevrages envers les jeunes » a indiqué Marisol Touraine sur les ondes de France Info.
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