TVA réduite sur les transports : Michel Sapin dément

Le ministre des Finances a réfuté l’annonce du journal Les Echos selon laquelle le gouvernement étudiait un abaissement de la TVA sur les transports collectifs.

Partie des colonnes des Echos ce matin, la nouvelle a vite fait le tour des médias : le gouvernement envisagerait d’appliquer une TVA réduite à 5,5% sur les transports en commun dès la rentrée de septembre. La mesure, qui devait être intégrée dans le prochain projet de loi de Finances, visait les trains régionaux, mais aussi, dans les villes, les bus, les métros et les trams. Seuls les autocars et les TGV auraient été maintenus au taux intermédiaire de 10%. L’info, qui semblait vérifiée, semblait plutôt bonne pour les usagers qui pouvaient, en cas de confirmation, légitimement s’attendre à une petite baisse des tarifs, quoi que celle-ci n’est jamais garantie dans pareils cas.

Sérieux budgétaire

Mais la mesure aurait peut-être coûté un peu trop cher à l’Etat en ces temps de disette budgétaire. Le journal estimait le manque à gagner annuel pour l’Etat entre 300 et 500 millions d’euros. Une paille sans doute dans les137,8 milliards d’euros de revenus tirés de l’impôt indirect, première source de recettes pour les caisses de Bercy.

Mais Michel Sapin, ministre des Finances, réputé bon élève, s’est empressé de couper court, pas au budget, mais à cette rumeur « qui revient de temps en temps et qui est portée par un certain nombre de gens ayant parfaitement intérêt à ce qu’il y ait une baisse du taux de la TVA. Mais ça coûte un peu cher… » a t-il souligné sur les ondes de la radio Europe 1, avant d’ajouter que la période actuelle impose « un sérieux budgétaire »; et de réaffirmer la stratégie du gouvernement qui consiste d’abord à « diminuer nos déficits et diminuer les impôts  sur les entreprises pour qu’il y ait plus d’activité ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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