Baisse des allocations familiales : 500 000 familles concernées

A partir du 1er juillet prochain, le montant des allocations familiales sera en forte baisse pour les ménages qui perçoivent un revenu mensuel d’au moins 6 000 euros. La CNAF évalue à 505 000 le nombre de foyers concernés et leur perte mensuelle à 127 euros en moyenne.

Officiellement, l’universalité des allocations familiales prendra fin au 1er juillet 2015. A cette date, le montant de ces prestations sera conditionné s au niveau de revenu de leurs bénéficiaires. La  nouvelle règle fixe un seuil de 6 000 euros mensuels au-delà duquel le taux des allocations sera réduit de 50%. La diète sera même amplifiée jusqu’à 75% dès 8 000 euros de revenus. Voilà les principaux chiffres à retenir. Ils portent sur les couples dits « aisés » avec deux enfants. 100 000 familles, situées théoriquement dans la mauvaise partie du tableau, pourraient, en pratique, échapper au coup de rabot, le dispositif prévoyant de reculer 500 euros le niveau des seuils pour chaque enfant supplémentaire (à partir du troisième, donc).

865 millions d’euros d’économies

Pour les autres, inclus dans la tranche de revenus comprise entre 6 000 et 8 000 €, les prestations allouées pour deux enfants passeront de 129,35 € à 64,75 €, et tomberont même à 32,34 € pour les plus riches.

A l’origine, cette réforme devait concerner environ 600 000 foyers. Mais, on l’a dit, la souplesse du dispositif liée au système de relèvement des plafonds, devrait faire tomber cette proportion à 505 000, soit 10% du total des allocataires, estimé à 5 millions.

Cette frange de la population comprend, à 90%, les revenus les plus élevés de France, dont profitent les 20% de personnes les plus riches sur le territoire national. Pour ces ménages aisés, le perte moyenne d’allocation sera, selon une estimation réalisée par la Caisse nationale d’Allocations Familiales, de 127 euros en moyenne, chaque mois.
Pour l’Etat, l’économie annuelle réalisée représentera 865 millions d’euros.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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