Bourse : que vaudra l’action Facebook dans un mois ?

C’est le Jour J pour Facebook : le réseau social aux 901 millions d’utilisateurs, fondé par Mark Zuckerberg en 2004, a officiellement été introduit en bourse sur la plateforme Nasdaq. Avec une action, fixée à l’unité à 38 dollars pièces, la valorisation totale de l’entreprise s’élève à 104 milliards, du jamais vu pour une entreprise du net.

Facebook est-il un bon investissement ? Oui, vu la renommée de la marque et le niveau de son bénéfice.
La plupart des investisseurs qui vont s’offrir aujourd’hui un portefeuille de titres Facebook escomptent bien une montée en flèche de sa cote dans les prochaines semaines, histoire de revendre avec une belle plus-value.

Montée bloquée ?

Mais ce scénario n’est encore qu’hypothétique : introduite à 38 dollars pièces sur la plateforme Nasdaq, l’action Facebook n’a encore rien prouvé. Surtout, avec une telle valorisation, 104 milliards de dollars, il est peu probable d’assister à une flambée de l’indice dans les semaines qui viennent. Pour en arrivée là, il faudrait d’abord que le bulle se dégonfle.

Et, selon plusieurs experts, cela pourrait arriver plus tôt que prévu. Non que Facebook soit en crise (le réseau devrait même franchir la barre du milliard d’utilisateurs dans les prochains mois) mais les résultats de l’entreprise de Mark Zuckerberg ont traversé un léger faux plat lors du premier trimestre 2012 avec un chiffre d’affaires en recul de 6% et une chute du bénéfice d’environ 10%, en raison d’un tassement des recettes publicitaires.

Record absolu

Quoi qu’il en soit, l’entrée en bourse de Facebook sonne comme un record absolu pour les investisseurs du numérique: la valorisation du premier réseau social de la planète se situe bien au-delà des 23 milliards de dollars générés par Google en 2004.

Cette arrivée en fanfare permet à l’entreprise de récolter 6,84 milliards de dollars pour son propre compte sur une opération totale de quelque 16 milliards, le solde revenant à des actionnaires initiaux.

Marc Zuckerberg, le fondateur, ne cède, quant à lui, qu’un portefeuille d’actions apte à lui rapporter suffisamment d’argent pour solder sa facture fiscale, soit pour 1,15 milliard de dollars de titres, tout en conservant le reste de sa participation de 18,4%, et 55,8% des droits de vote.

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