Plutôt que de procéder à une baisse massive des charges, le gouvernement envisagerait d’accorder aux entreprises un crédit d’impôt portant sur 20 milliards d’euros de baisse de cotisation salariales. En contrepartie, la TVA serait augmentée.
Depuis la publication du rapport Gallois, les conjectures vont bon train sur la ligne que va suivre le gouvernement pour relancer les entreprises françaises.
Baisse des charges salariales ?
Une chose est sûre : le « choc » tant attendu par le patronat n’aura pas lieu. En tout cas pas de la façon dont le Medef l’espérait : c’est-à-dire une baisse massive du coût travail (jusqu’à 30 milliards d’euros de charges en moins).
En revanche, l’équipe de Jean-Marc Ayrault, qui planche depuis plusieurs jours sur les (futures) conclusions du rapport Gallois, envisagerait une solution intermédiaire : baisser les charges appliquées sur les salaires sous la forme d’un crédit d’impôt accordé aux entreprises. Son montant pourrait atteindre les 20 milliards d’euros en deux ou trois ans (les charges, elles, seront baissées de 6%).
Réduire les dépenses publiques
Pour financer ce plan anti-délocalisation, le gouvernement pourrait décider une hausse de TVA de 0,4% (source : le Point.fr), ce qui ferait passer le taux normal de 19,6% à 20%, et engager de nouvelles réductions de dépenses publiques.
Pour compléter le tout, une taxe écologique, dont on ignore tout des modalités pour l’instant, pourrait être créée.
On en saura plus demain soir : le premier ministre Jean-Marc Ayrault interviendra sur France 2 afin de préciser quelles solutions du rapport Gallois seront retenues pour relancer l’économie et redresser les filières industrielles.