Dégel pour les petites retraites ?

Le geste accordé par le premier ministre Manuel Valls aux petites retraites se traduirait par le maintien de leur revalorisation sur le niveau d’inflation.

Pour répondre à la demande d’une partie de la majorité socialiste, le premier ministre Manuel Valls a annoncé, la semaine dernière, une mesure d’assouplissement afin de préserver les petites retraites du tour de vis engendré par le plan d’économies de 50 milliards d’euros.Initialement, toutes les pensions devaient être désindexées de l’inflation, autrement dit leur revalorisation annuelle ne suivrait plus le rythme d’augmentation des prix. Seules les retraites les plus basses, situées au niveau de Minimum Vieillesse (792 euros), échapperont cependant à ce coup de rabot, a promis Matignon.

Pas de pitié pour les fonctionnaires

Finalement, sous la pression des députés socialistes, le premier ministre devrait englober dans cette mesure d’assouplissement les « pensions de moins de 1 000, voire 1 200 euros », croit savoir le journal économique Les Echos.

Concrètement, les pensions situées dans cette tranche devraient continuer à être indexées sur la courbe de l’inflation, donc augmenter cette année, au même rythme que les prix, un moyen de préserver le pouvoir d’achat de ces retraités modestes. Pour l’Etat, ce « geste » représenterait une dépense de 200 à 300 millions d’euros par mois. « Ce n’est pas le bout du monde » estime un conseiller de Matignon, cité par les Echos.

Rappelons que le gel des pensions  retraite est programmé jusqu’en octobre 2015. Mais le plan d’économies de 50 milliards d’euros engagé par le gouvernement, doit aussi se traduire par le blocage des prestations sociales, à l’exception des minimas, type Revenus de Solidarité Active (RSA). Le point d’indice de rémunération des fonctionnaire sera, lui, gelé pour la cinquième année consécutive.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse