Des départs plus choisis que subis pour les cadres

Selon l’APEC, la mobilité des cadres a progressé en 2014. Mais, en ces temps de crise et de chômage, ils minimisent les risques.

Les cadres ont moins la bougeotte qu’auparavant. La paralysie du marché du travail les incite depuis plusieurs années à la prudence, voire à l’immobilisme pour assurer leur arrières jusqu’à l’arrivée de jours meilleurs. En 2013, 24% des cadres en fonctions ont changé de postes. Cette part est remontée à 28% l’an dernier, preuve que le blocage psychologique se résorbe peu à peu. Ces évolutions traduisent davantage un jeu de chaises musicales dans les entreprises, car ces travailleurs, souvent très diplômés, hésitent à aller voir ailleurs : seuls 7 % ont en effet quitté leur employeur pour se mettre au service d’un autre.

Dans la majorité des cas (52%), il s’agit d’un départ choisi : « près de la moitié est partie suite à une démission tandis que 20% déclarent avoir quitté leur entreprise dans le cadre d’une rupture conventionnelle », écrit l’Apec. 15% des départs étaient consécutifs à un licenciemen, économiques ou non.

On l’a dit, aujourd’hui c’est surtout la mobilité interne qui prime (21% en 2014, après 18% en 2013. Dans 10% des situations,  il s’agit de changements de postes stricto sensu. Pour 11%, on parle d’une nouvelle affectation au sein d’un service,  d’un établissement, ou alors un repositionnement sur d’autres types de missions. Dans ces évolutions internes, les cadres semblent, dans l’ensemble, avoir moins eu voix au chapitre: seuls 45% seulement  ont initié cette nouvelle carrière, mais une minorité a vécu négativement cette décision unilatérale.
Enfin, toujours selon l’Apec, 73% des cadre affichent une certaine confiance dans leur avenir,  un niveau stable par rapport à l’an dernier.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse