Deux fois moins de chèques en 2017 ?

Un rapport réalisé par le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) propose de diviser par deux la circulation de chèques en France d’ici à cinq ans. Pour les banques il s’agit clairement de faire des économies et de supplanter définitivement les titres papiers par les moyens de paiement dématérialisés.

A l’ère du numérique, le chèque a-t-il encore sa place ? Oui, si l’on en croit des chiffres publiés récemment par la banque de France.

Chèque trop cher ?

Conformément à une habitude bien ancrée, les français sortent encore leur chéquier pour régler les sommes les plus importantes : si, en volume de transaction, les opérations de virement et les prélèvements sont aujourd’hui majoritaires, en valeur, le bon vieux chèque fait mieux que résister: 1 828 milliards d’euros en 2010 libellés sous cette forme contre 1 122 milliards prélevés directement ou virés.

C’est avec cette mécanique que le secteur bancaire souhaite rompre : un rapport réalisé par le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) souhaite diviser par deux la circulation de chèques en France d’ici à 2017.
Le but est économique : Pour les banques, le chèque est trop cher en raison des frais que son  traitement génère.

Cartes de crédit

Selon la banque de France, 5,2 millions incidents de paiement sur les chèques, liés à des interdits bancaires, ont été déclarés 2011, selon les chiffres de la Banque de France, soit une augmentation de  7,7% par rapport à 2010.
Bien évidemment, les alternatives au chèque ne manquent pas : la carte de crédit est majoritaire depuis 2006 et les opérations réalisées directement aujourd’hui via les téléphones portables et internet, sont en pleine expansion.

Post author

Laisser une réponse