Entreprise : le salaire des non-cadres stagne

Selon le quatrième baromètre de Randstad, la progression du salaire des travailleurs non-cadres a progressé moins vite en 2012 qu’en 2011.

Quels moteurs ont contribué à faire progresser les salaires au premier semestre 2012 ? L’inflation et, mécaniquement, la revalorisation du SMIC sur laquelle elle est indexée. En juillet, le SMIC a été augmenté de 2% pour s’établir à 1 425, 67 €, contre 1 398, 97 € auparavant. Sur l’ensemble de l’année 2011, le SMIC a progressé de 2,1%.

Hausse mécanique du SMIC

C’est ce mouvement d’ensemble qui a fait bouger, bien que modérément, les salaires en 2012 (+2,2%, contre +2,4% l’année précédente).

Selon Randstad, « les non cadres ayant des rémunérations relativement proches du SMIC, toute variation de ce dernier a des répercussions directes sur leur salaire ».

En fait cette progression a été portée par la loi commandant le mécanisme de progression du SMIC, et ne procède pas de la volonté des entreprises. Car sans la prise en compte de l’inflation, la hausse des salaires aurait été quasi nulle en 2012.  Comment l’expliquer ? Probablement par les incertitudes liées à la mauvaise conjoncture économique à laquelle se sont ajoutées les interrogations suscitées par l’élection présidentielle.
Le secteur du BTP semble être le mieux loti (1.581 euros bruts en moyenne) tandis que l’industrie génère, en glissement annuel, la plus forte progression salariale (+2,4%).

Dans un communiqué, François Béharel, président du Groupe Randstad France, indique que « les rémunérations des ouvriers et des employés, proches du SMIC, enregistrent une progression plus forte que celles des professions intermédiaires, moins sensibles à l’évolution du salaire minimum – et donc plus perméables à la conjoncture ».

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