Entreprises : la moitié des grilles de salaires en retard sur le Smic

Selon une étude transmise par la Direction générale du Travail, plus de la moitié des grilles de salaire appliquées par branche présente un premier coefficient de rémunération inférieur au salaire minimum.

La revalorisation du Smic au 1er décembre 2011 a créé un décalage entre le niveau du salaire minimum (9,19 € par heure) et la grille des salaires appliquée dans 97 des 175 branches de plus de 5 000 salariés passées au crible de la Direction générale du Travail.

Selon l’étude, 55% des salariés sont régis par une grille de salaire dont le premier coefficient est inférieur au Smic (salaire minium interprofessionnel), une anomalie qui s’explique par le fait que les négociations salariales par branche interviennent avant les revalorisations légales du salaire minimum (la prochaine dès janvier).

Attention, cela ne signifie pas que ces salariés sont payés au-dessous du Smic, la loi interdisant les entreprises à verser des rémunérations inférieures au seuil minimal légal fixé par la loi.

En revanche, cet écart entre le Smic et le minimum conventionnel a une incidence sur les salaires supérieurs au Smic puisqu’en tassant la grille vers le bas, il freine les possibilités d’évolution salariale.
Selon la Direction générale du Travail, c’est particulièrement le cas dans le secteur des particuliers employeurs, des hôtels, cafés, restaurants, et l’hospitalisation privée.

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