La croissance rebondit grâce aux ménages

Au premier trimestre, la croissance française a accéléré pour atteindre un rythme de +0,5% du PIB, résultat lié essentiellement à un fort rebond de la consommation des ménages. Preuve, s’il était encore besoin de l’apporter, que le redémarrage de la machine économique passera par un soutien du pouvoir d’achat et la poursuite des baisses d’impôts.

Ce n’est pas un pic, mais un sursaut de croissance (+0,5%), qu’a enregistré l’économie française au premier trimestre 2016. C’est surtout plutôt une bonne surprise pour le gouvernement qui tablait sur un résultat plus conforme aux prévisions récentes de l’Insee et la Banque de France, dont la fourchette variait entre +0,3% et +0,4% du PIB.

Ce chiffre reste toutefois inférieur bond enregistré au deuxième trimestre 2013 (+0,8%), qui ne fut pas suivi d’effet, et même au résultat enregistré début 2015 (+0,6%) auquel, malheureusement, avait succédé une copie vierge (0%). Pour cette année, le gouvernement compte sur une tendance régulière afin d’aboutir à un niveau de croissance solide avant 2017,+1,5% au minimum, seuil  requis pour permettre une inversion notable de la courbe du chômage.

L’Insee attribue cette accélération à une hausse de la consommation des ménages (+1,2%), le plus nette depuis près de douze ans (2004). Un résultat très supérieur à celui du dernier trimestre 2015 (+0,1), plombé par le traumatisme lié aux attentats de Paris.
Le niveau d’investissements a également augmenté de + 0,9%.
« C’est une croissance solide qui est enclenchée » a réagi le ministre des Finances Michel Sapin : « Notre action porte ses fruits, nous la poursuivrons avec détermination dans les prochains mois ».