Le moral des chefs d’entreprise remonte, au bénéfice des projets de recrutements

Par rapport à l’année dernière, le nombre de chefs d’entreprise à se déclarer confiants ou très confiant pour l’année à venir est en nette progression. D’après le cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers, la politique de recrutement ou de formation des entreprises devrait s’en ressentir.

D’après une étude internationale menée par le cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers auprès de nombreux dirigeants du monde entier, la confiance semble revenir à la tête des entreprises.

En effet, si seulement 64% des chefs d’entreprises se déclaraient confiants pour 2009 en début d’année dernière, 81% se disent aujourd’hui confiants à la perspective de 2010.
Parmi eux, 31% se disent même très confiants. Une proportion en nette augmentation par rapport à l’année dernière (les très confiants étaient 21% en 2009) mais qui ne doit pas faire oublier qu’il y a 2 ans, les “très optimistes” représentaient la moitié des chefs d’entreprise interrogés.

C’est dans les pays émergents que l’optimisme est au plus fort : 91% de chefs d’entreprise confiants en Asie et Amérique du Sud contre 80% en Amérique du Nord et 70% en Europe de l’Ouest.

Avec la remontée de leur moral, « Les chefs d’entreprise sont confrontés au défi du recrutement de nouveaux talents mais également au développement de ceux-ci », explique Etienne Boris, directeur général, responsable du développement, de PricewaterhouseCoopers en France. Ainsi, l’étude du cabinet d’audit rapporte que la part de chefs d’entreprise prêt à recruter est plus importante que celle de dirigeants qui envisagent de réduire leurs effectifs : respectivement 40% et 25%. Par ailleurs, 41% songent à accroître leurs efforts de formation.
Parmi les chefs d’entreprise français participants à l’étude, près d’un tiers (30%) a déclaré souhaiter recruter cette année.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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