Les chefs d’entreprises et la fiscalité en Europe

D’après un sondage Ipsos récent, pratiquement tous les chefs d’entreprises européens considèrent que le niveau de prélèvements obligatoire dans leur pays est élevé. Dans l’esprit des dirigeants d’entreprise de l’Union, la France fait partie des pays les moins attractifs fiscalement parlant. Les chefs d’entreprises français seraient les plus favorables à une harmonisation européenne de la fiscalité.

L’institut de sondage Ipsos a réalisé auprès de chefs d’entreprise d’une dizaine de pays européens la cinquième édition de son enquête sur la fiscalité pour le compte de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris.

« Ni la crise économique et financière ni les différentes stratégies de réponse mises en place par les gouvernements n’ont altéré de façon significative la perception, par les entrepreneurs, de l’attractivité fiscale des pays étudiés » conclut l’enquête. D’une manière générale, 90% des chefs d’entreprises considèrent que les prélèvements obligatoires sont élevés dans leur pays (plus d’un tiers les considèrent même “très élevés”)

Dans l’esprit des chefs d’entreprises participant à l’étude, le Royaume-Unis, la Pologne et les Pays-Bas sont considérés comme les pays bénéficiant du cadre fiscal le plus favorable. La France, l’Italie et la Belgique à l’inverse conserve l’image de pays peu attirants fiscalement parlant.

Les chefs d’entreprises européens sont également très nombreux à se dire favorables à une harmonisation fiscale européenne.
Les sondeurs leur ont demandé si « les activités transfrontières seraient facilitées si les modalités de calcul de l’impôt sur les bénéfices concernant l’ensemble des activités européennes d’un même groupe (filiales, établissements) étaient établies selon une nouvelle norme européenne s’appliquant sur les résultats consolidés du groupe en Europe ? »

83% des chefs d’entreprises européens ont répondu que “oui”.
Les français se montrent les plus enthousiastes à cette idée puisque 92% ont répondu par l’affirmative contre 63% des britanniques : les moins persuadés de l’intérêt de la mesure.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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