Les français s’enfoncent dans la pauvreté

Qu’ils soient chômeurs ou travailleurs, les français qui tombent dans l’état de pauvreté y restent toujours plus longtemps, et ont de de plus en plus de mal à se sortir de cette situation, indique une étude l’Insee sur le revenu des foyers français.

En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées…et aussi des pauvres. De plus en plus même, si l’on en croit la dernière étude livrée par l’Insee sur « les revenus et les patrimoines des ménages ». Selon ces chiffres, qui se basent sur l’état de la conjoncture en 2011, la pauvreté atteint désormais 14,3% de la population, un niveau encore en hausse de 0,3 point par rapport à 2010.

La pauvreté, c’est quoi ?

Sont considérés « pauvres » en France, les travailleurs ou chômeurs qui vivent avec un revenu équivalent à 50 ou 60% du niveau de vie médian. Ce seuil évolue bien évidemment  en fonction de la situation familiale, de 814 à 977 euros pour une personne seule, de 1 058 € à 1 270 € pour les familles monoparentales avec un enfant, de 1 221 € à 1 466 € pour les couples sans enfant.

Chez les salariés, le taux de pauvreté a progressé de 0,6 point et atteint, toujours en 2011, 6,9% de la population. Dans un contexte de chômage de masse, la situation s’est, on s’en doute, fortement aggravée chez les demandeurs d’emploi (38,9%, soit + 3 points). Seuils les retraités ont vu leur taux de pauvreté reculer.
Le plus préoccupant dans ce bouquet de mauvais chiffres, c’est la baisse (-30%) des sorties de pauvreté, c’est-à-dire la part des personnes qui renouent avec une activité leur permettant d’atteindre le niveau de vie médian. Autrement dit, quand on tombe dans la misère, on y reste de plus en plus longtemps, « au moins trois ans » précise l’Insee.

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